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Une pandémie fictive à coronavirus simulée en Octobre 2019 par des experts a tué 65 millions de personnes

simulation pandemie

En octobre 2019, une collaboration de plusieurs épidémiologistes, virologues, personnalités politiques, institutions de recherche publiques et privées et d’entreprises privées, se réunissaient dans le cadre d’un événement appelé Event 201. L’objectif : simuler une pandémie à coronavirus. Le résultat de ce scénario impliquant le coronavirus fictif CAPS a été sans appel : une pandémie généralisée au bout de six mois, et 65 millions de morts au bout de 18 mois. À ce moment, les membres de l’Event 201 ne se doutaient pas que, trois mois plus tard, une véritable épidémie à coronavirus se déclarerait depuis la Chine. 

La simulation de Toner d’une hypothétique pandémie mortelle de coronavirus a suggéré qu’après six mois, presque tous les pays du monde seraient infectés. En 18 mois, 65 millions de personnes pourraient mourir.

La simulation a imaginé un virus fictif appelé CAPS. L’analyse, réalisée dans le cadre d’une collaboration avec le Forum économique mondial et la Fondation Bill et Melinda Gates, a examiné ce qui se passerait si une pandémie naissait dans les élevages de porcs du Brésil (le coronavirus de Wuhan est originaire d’un marché de fruits de mer qui vendait des animaux vivants).

Le virus de la simulation était résistant à tout vaccin moderne. Il était plus mortel que le SRAS, mais à peu près aussi facile à attraper que la grippe. La prétendue épidémie a commencé à très petite échelle : les agriculteurs brésiliens ont commencé à présenter des symptômes qui ressemblaient à la grippe ou à la pneumonie. De là, le virus s’est propagé dans des quartiers urbains surpeuplés et pauvres d’Amérique du Sud.

Les vols ont été annulés et les réservations de voyages ont chuté de 45%. Les gens ont diffusé de fausses informations sur les réseaux sociaux. Après six mois, le virus s’était propagé dans le monde entier. Un an plus tard, il avait tué 65 millions de personnes. De son côté, la pandémie de grippe espagnole de 1918 a coûté la vie à 50 millions de personnes.

Des conséquences économiques et financières

La pandémie simulée de Toner a également déclenché une crise financière mondiale : les marchés boursiers ont chuté de 20 à 40% et le produit intérieur brut mondial a chuté de 11%. « Le point que nous avons essayé de faire valoir lors de notre exercice en octobre, c’est qu’il ne s’agit pas seulement des conséquences sur la santé. Il s’agit des conséquences sur les économies et les sociétés ».

Vidéos de l’Event 201 sur les conséquences commerciales et économiques de la pandémie fictive :

Event 201 Pandemic Exercise: Highlights Reel Selected moments from the Event 201 pandemic tabletop exercise hosted by The Johns Hopkins Center for Health Security in partnership with the World Economic ...

  • Bill Gates avait alerté sur le risque d’une pandémie

En 2015, à l’occasion d’une conférence TED, Bill Gates alerte sur le fait que « nous ne sommes pas prêts pour la prochaine pandémie », en prenant pour preuve l’impréparation des Etats et des institutions scientifiques et sanitaires lors de la dernière apparition d’une épidémie d’Ebola.

Il décrit le profil d’une maladie qui serait plus dangereuse : un virus aérien, avec une période d’incubation asymptomatique mais contagieuse, comme la grippe de 1918. Une menace connue des épidémiologistes depuis l’épidémie de SRAS, en 2002-2003.

Quatre ans plus tard, le centre américain Johns-Hopkins, qui mène des études financées par le gouvernement et des mécènes privés comme la Fondation Bill et Melinda Gates, organise un exercice de simulation de « pandémie fictive de coronavirus » appelé « Event 201 », réunissant des décideurs mondiaux et des épidémiologistes, afin de réfléchir à une réponse coordonnée en cas d’apparition d’un nouveau virus.

 

  • Un brevet de vaccin sur un coronavirus existe

La fondation du cofondateur de Microsoft finance bel et bien le centre de recherche britannique Pirbright, connu pour le sérieux de ses travaux épidémiologiques. Et celui-ci a déposé en 2015 un brevet portant un vaccin contre un coronavirus.

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